Moto-Andina devient Moto Trails Bolivia
Il est des rencontres qui changent le cours des choses. Lors d’un de nos derniers raids, j’ai fait la connaissance d’Olivier de Vaulx. Photographe, journaliste, patron de Moto Trails USA… Le courant est passé ! Avec son soutien et sous son impulsion, Moto Andina prend de l’envergure et se transforme en Moto Trails Bolivia.
L’Aventure continue de plus belle !
Nous vous donnons donc rendez-vous dès maintenant sur https://mototrailsbolivia.com.
En raison de la pandémie de Covid-19, des mesures de confinement particulièrement sévères ont été mises en place en Bolivie à partir du 23 mars. Elles ont cependant été inégalement suivies, le secteur informel représentant une part importante de l'économie du pays.
En conséquence, tous les raids 2020 ont été reportés au moins jusqu'à la fin de l'année par mesure de précaution. Le déconfinement partiel interviendra à partir du 10 mai. Nous programmerons la reprise des repérages et des raids dès que le panorama de sortie de crise sera plus clair.
D'ici là, prenez soin de vous, et bon déconfinement à tous.
Appels de phare andins.
Ces dernières années, notre site Web n'a pas trop bougé. Nous, si : nouvelles pistes, nouveaux circuits, pour un terrain de jeu toujours plus grand. Et pour la matériel, nous restons fidèles à la DR650. Et inversement.
La DR 650, robuste et fiable, est le trail qui offre les meilleures prestations en TT. Il n’y a guère que les enduros qui font mieux. Nous connaissons bien ses points forts (nombreux) et faibles (rares). Et comme elle reste fabriquée pour l’ensemble du continent américain, nous pouvons renouveler régulièrement notre flotte. Elle restera notre cheval de bataille pour quelques années encore.
Nos machines sont très proches de la configuration standard. Nous remplaçons le réservoir métallique, les repose-pieds passager, les clignotants et le gros feu arrière avec support de plaque par un gros réservoir en plastique, une bonne protection moteur en alu, un feu stop LED et une petite barre LED en appui du phare, pour les fins d’étape au crépuscule. Côté pneus, Rallye Cross (MT 21) de chez Pirelli ou modèle équivalent de Vee Rubber, Maxxis ou Rinaldi, pour les raids à dominante TT. Si on fait plus de goudron, on passe aux Rinaldi Rallye ou aux Pirelli MT 60. Les motos sont équipées de pneus neufs avant chaque départ.
Le côté "vieille école" est indéniable : carbu, aucune assistance électronique, pas d’ABS, pas de modes dynamiques… Dans les secteurs techniques et boueux, il va falloir se rappeler du filet de gaz. Mais les faits sont là : zéro panne en près de deux millions de kilomètres cumulés en quinze ans d’activité. Qualité de fabrication japonaise ? Certes, mais c'est également grâce à Hugo, responsable de leur entretien. Accidents exceptés, et ils sont rares, toutes nos machines ont terminé les raids.
La saison des pluies dure en général de la fin décembre à fin mars. Comme les raids sont rares à cette période, nous révisons à fond toutes les motos. Ensuite commence la période des repérages, la saison ne démarrant généralement que vers fin mai.
Nous faisons au moins deux repérages par an, début mars et courant avril. Nous partons soit à deux motos bien chargées, soit avec Blanquita, notre 4x4, et parfois même en avion si c'est plus pratique. Chaque repérage est une petite aventure en soi. En fonction d'une date de départ programmée, nous cherchons les étapes, relevons les difficultés et évaluons une date de retour. Les surprises sont nombreuses, et c'est le but : il faut en éliminer le maximum, mais les connaître et préparer les traces pour que le groupe goûte aux joies de l'aventure.
Membre fondateur et pilier de Moto Andina, Hugo ne fait pas dans l'à-peu-près. Il prépare nos destriers hors saison, avant les repérages et les départs en raid, et il les suit tout au long de la piste. Pendant que vous vous reposez, lui, il travaille : il chouchoute ses machines, il les bichonne toute la soirée, et vous êtes sûr de retrouver chaque matin une moto en parfaite condition. Et si vous n’en prenez pas soin, vous aurez affaire à lui !
Le secteur minier de la Bolivie se trouve essentiellement entre les départements de La Paz, Oruro et Potosi. Il est riche en histoire, et les paysages sont aussi somptueux que variés. Nombreux sont les villages et communautés isolés, voire abandonnés. Les pistes peu empruntées sont idéales pour de belles étapes parfois exigeantes, qui nous font passer par des successions de cols et de vallées avec des points de vue et des paysages étonnants. Ces dernières années, nos repérages nous ont amenés à choisir davantage d’étapes dans cette zone. Grâce aux nouvelles routes goudronnées, il est maintenant possible de choisir entre la piste et le bitume.
Nous recevrons en août un groupe de quinqua qui viendront fêter leur nouvelle décennie sur le Salar ! Le repérage de leur raid nous amènera dans le secteur de la "Route du Che". C’est une des zones qui ont bénéficié d’importants efforts en matière d’infrastructure routière de la part de l’état. Nous devrons donc valider de nouveaux itinéraires car les fringants quinqua souhaitent s’éloigner le plus possible du bitume. Il en faut pour tous les goûts…
Au fil des ans, plusieurs de nos clients sont revenus. Certains sont même devenus des habitués. Des Français, des Belges, du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest… Tous de bons copains ! Nous recevrons en novembre un de ces groupes de récidivistes. Nous verrons s’ils sont toujours en forme, ils sont venus il y a quinze ans… Moto Andina leur prépare un circuit à la hauteur de nos retrouvailles.
Moto Andina, ça fatigue… Mais il y a de bonnes fatigues qui laissent de bons souvenirs.
Sur le plan purement technique, on peut considérer que près d'un motard sur deux adopte une position non standard pour la siesta. En quinze ans, nous les avons vu tester à peu près toutes les possibilités géométriques du Kama Sutra du motard fatigué.
Un bon truc en règle générale, surtout dans les zones les plus chaudes : se fier aux experts. En imitant la position d'un chien bolivien qui cherche la fraîcheur, on touche sans doute à la perfection en matière d'optimisation de la productivité zéro.
Certaines fins d’étape se font à la tombée du jour, et un bon éclairage est nécessaire. Sinon, les moustiques ne peuvent pas suivre les motos jusqu'au bivouac.
Prêtes à partir !
Le réseau routier bolivien s’est considérablement étoffé ces dernières années. La Bolivie est un grand pays, 1 098 000 km2. Il y a une petite vingtaine d’années, il y avait tout au plus 3 000 km de routes goudronnées. Il y en a maintenant plus de 10 000. Cela nous permet de diversifier nos raids et de proposer des circuits à des motards qui ne souhaiteraient pas des parcours à dominante tout terrain.
2013, l'année de la reprise !
2013 marque pour Moto-Andina la reprise des raids, après une année 2012 intégralement consacrée aux repérages. La Bolivie nous réserve encore bien des surprises, et nous avons poursuivi les explorations entre deux raids tout au long de l'année.
Après le repérage de fin d'année avec Pierre-Marie et Maurice, David est reparti en mars avec Alexandre pour explorer la zone comprise entre Cochabamba, Sucre et Oruro. Nouvelles pistes dans le secteur andin, aux dénivelés vertigineux, et une nouvelle route pour quitter Sucre en direction de Cochabamba et d’Oruro. Reste l’embarras du choix : les deux trajets sont magnifiques et pleines de surprises. David, Roman et Maurice sont retournés dans la même zone en juillet pour en valider d'autres.
En septembre, David et Nicolas ont trouvé une nouvelle route pour rejoindre le salar d’Uyuni depuis La Paz. Nous l’avions utilisée lors des premiers raids, mais l’étape de liaison ennuyeuse et bitumeuse des débuts est désormais remplacée par deux jours d’échauffement, avec une grande majorité de pistes.
Nous avons fêté ça en octobre avec notre premier raid de 16 jours, pour étrenner les repérages de l’année écoulée et relancer la machine. Trois participants seulement, mais un rythme soutenu pour 4 500 km de trajet. Après quatre jours de repos bien gagnés, nous sommes repartis pour un circuit exclusivement andin avec un groupe de huit motards stéphanois.
Le programme pour 2014 : de nouveaux repérages dans les zones tropicales, et déjà des réservations pour des raids andins. Et bien sûr, nous souhaitons buena suerte aux participants du Dakar 2014, dont ce sera la première incursion en Bolivie. En espérant déjà que les images du rallye vous donneront envie de venir vous frotter aux pistes boliviennes, ou découvrir ce pays autrement si vous n’êtes pas motard…
14 janvier 2013 - Tout le monde en selle !
Comme nous l'annoncions l'an dernier, 2012 a été intégralement consacrée aux repérages. Au matériel, aussi, puisque notre flotte a été rénovée. Nous restons fidèles à la DR, et inversement : depuis 2004, nos Suzuki ont aligné plus d'un million de kilomètres sans une seule panne ! Quelques casses, bien sûr, mais l'assistance a su faire face. À deux cas près : une section des tubes de fourche (le pilote va bien) et un cadre tordu (le pilote va mieux, il songe même à revenir).
Moto-Andina est née sur l'Altiplano, un immense plateau qui s'étend jusqu'aux frontières péruvienne, chilienne et argentine. Nous y avons déjà repéré 10 000 km de pistes et de nombreux sites à couper le souffle (à tous les sens du terme). L'Uturuncu, sommet de la saison 2011 (à tous les sens du terme), reste bien sûr au programme. Surtout les deux cent derniers mètres jusqu'au col qui sépare ses deux sommets, puisque nous avons calé (à tous les sens du terme) à 5 555 m sur les flancs de ce "6 000". Notre halte culturelle favorite pour 2013 : la mine San Vicente, où Butch Cassidy et Sundance Kid ont laissé leurs os…
Mais nos repérages de 2012 ont surtout porté sur la jungle. Le bassin amazonien et les vallées tropicales occupant les deux tiers du territoire bolivien, il y avait matière à renouveler les accès, les sorties et bien sûr les itinéraires. Pour y descendre en évitant la principale piste qui descend de La Paz, nous contournions jusqu'à présent l'Illampu en direction de Sorata. Nouveauté de cette année, la piste nord, qui passe par Charazani, berceau des Kallawayas, puis Apolo et Guanay, ville de chercheurs d'or.
Enfin, délaissant la route principale entre le gros bourg de Rurrenabaque et Santa Ana, nous avons cherché les pistes utilisées par les éleveurs, traversé une succession d'estancias sur plus de cent kilomètres… et trouvé quelques surprises que nous vous gardons soigneusement. Il nous reste encore un petit bout de reco, mais vous pouvez déjà vous faire une idée de nos trouvailles en images…
2013 verra donc à nouveau Moto-Andina sur les pistes boliviennes ! À bientôt !
Répérage fin 2012 : Escoma Apolo
Pour marquer la fin de l'année 2012, Pierre-Marie, David et Maurice sont partis à la recherche de nouvelles routes pour rejoindre la bassin amazonien depuis La Paz. Ils ont trouvé la route Escoma Apolo : un parcours vertigineux, magnifique, changement de climat à chaque virage, extrêmement sinueux, pas un bout droit de plus de 900 m sur quelque 250 km. Depuis Apolo, le piémont andin, nous sommes descendus jusqu’à Rurrenabaque, à la recherche des sentiers utilisés par les éleveurs du bassin amazonien. Premiers raids prévus pour 2013 !
2 février 2012 - Le topo de l'année !
Voilà, 2011 est derrière nous. Une année riche en nouveaux tracés, une année de records (plus grand nombre de repérages et plus haute altitude sur les flancs de l'Uturuncu), une première année pour de nombreux participants,… Ce qu'on appelle une année bien pleine.
2012 sera plus calme : pas de raid prévu pour le moment, uniquement des repérages. Moto-Andina se met au vert pour donner du champ à Maurice, entraîné par monts, par vaux et sans moto pour raisons professionnelles. Au programme, donc, le peaufinage de tout ce qui est déjà en place, et un programme bien dense pour 2013.
décembre 2011 - Pour bien boucler l'année !
Avant le début des grosses pluies, il nous reste le temps pour les premiers repérages de l'an prochain. Au menu, vallées et plaines amazoniennes, dans une Bolivie qui n'a rien à voir avec celle de l'Altiplano. Il faut bien varier les plaisirs !
octobre 2011 - Bis repetita
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Le circuit commence a être rodé. On a tellement aimé celui du mois d'août qu'on l'a repris tel quel, avec juste quelques variantes. L’Uturuncu reste invaincu : avec Christophe, nous avons atteint 5 557 m, nouveau record officiel pour Moto-Andina.
Nos machines n'étaient jamais montées aussi haut, et seraient bien allées un peu plus loin. Le sommet est à moins de 200 m, mais encore une fois, la neige… "Quand te reverrai-je, pays merveilleux ?"
5 septembre 2011 - Demandez le programme !
Le plan de route du raid de cet automne (le printemps austral, donc) est bouclé ! Nous sommes maintenant au complet pour ce parcours, qui permettra peut-être de vaincre enfin l'Uturuncu. Imaginez-vous 1 km au-dessus du Mont Blanc, mais en moto ! Heureusement, le climat tropical nous fait gagner pas mal de degrés par rapport aux Alpes, même quand la neige est au rendez-vous.
Départ le 27 septembre, donc. À peine un petit changement d'agenda depuis notre dernière brève, sans compter les surprises qui nous attendent, mais qui font partie du jeu. La réalité bolivienne, ce sont les pistes coupées, les caprices du climat, mais aussi les nouvelles routes et les rencontres par nature imprévues. Nous communiquerons bien sûr par de nouvelles brèves s'il y a du neuf.
Pour ceux qui restent au bureau, un petit avant-goût du tour de l'Uturuncu sur les pages Picassa de Gregory Gabriel.
25 août 2011 - Raid du mois d'août
Et voilà ! Deux semaines de raid dans les crampons, nous voilà de retour de ce raid d'automne (austral, hein : pour nous, c'est le printemps !). C'était l'occasion d'inaugurer le parcours relevé entre mai et juillet. Merci à Grégory Gabriel pour ses photos somptueuses. On vous donnera le lien vers sa page Picasa quand tout sera traité.
Pour Tintin, au bout des quelques albums, l'aventure, c'est la routine. On pourrait presque dire la même chose : de la pampa, des sommets, de la jungle, du Che... C'est finalement la neige qui est venue, encore une fois, nous mettre un bâton dans les rayons : c'est la quatrième fois qu'elle nous bloque sur les pentes de l'Uturuncu. Du coup, on n'a toujours pas dépassé les 4 500 m.
20 août 2011 - Raid d'automne : venez !
Au programme de cet automne, deux semaines de raid très varié : on commence par la piste la plus haute du monde, qui devrait nous mener à 5 750 m si on n'est pas bloqués par la neige. Consultation préalable préférable, compte tenu de l'altitude et des dénivelés…
On poursuit par les grands espaces (froids) de l'Altiplano, le salar d'Uyuni et ses centaines de kilomètres de gros sel immaculé, la spectaculaire région des Lipez avec ses volcans, geysers (chaud et froid), lacs aux couleurs étranges. À l'occasion, quelques mines, abandonnées ou vrombissantes, récentes ou historiques. Un peu d'histoire aussi en passant par la Higuera, terminus de l'aventure guevarienne.
Le côté "jungle" de la Bolivie (chaud) nous réserve encore quelques belles difficultés : routes sinueuses, pistes incertaines, et encore de très beaux dénivelés. Et puis il faudra bien remonter à La Paz, mais pas sans un crochet par Coroico et la fameuse Route de la Mort.
25 juillet 2011 - Repérage, repérage
La piste, ça ne s'arrête jamais. Et pour que ce soit plus drôle, pendant que la canicule guette en Europe après la saison des pluies, eh bien ici, c'est l'hiver.
Le repérage dans le sud Lipez a donc été un peu mouvementé : tempêtes, pistes enneigées, villages isolés, touristes coincés (et quelques-uns perdus), poste frontière fermé côté chilien à Hito Cajon… Que du bonheur !
Histoire de ne pas perdre la main et de réchauffer les machines, nous avons enchaîné avec l'Amazonie, direction Rurrenbaque via le lac Titicaca, mais en contournant l'Illampu parce qu'il est trop haut pour nos carburateurs. But éventuel : le parc Madidi. On vous tiendra au courant
15 mai 2011 - Mission accomplie
Repérage terminé ! Le voyage d'inauguration de la Poderosa avait bien sûr pour but de roder cette nouvelle Toyota, mais aussi de trouver de nouveaux parcours, en incluant si possible cette fameuse piste la plus haute du monde.
Essai transformé pour la Land Cruiser, qui devient notre principal véhicule d’assistance. Sa consœur la Rapidisima (Mitsubishi Montero, équivalent du modèle "européen" Pajero) est plus confortable, mais sa capacité d’emport est moindre. Ce sera le second véhicule suiveur pour les éventuels passagers lorsque le groupe sera important (plus de six motards) ou pour le transport des effets personnels des participants.
Ruben était au volant pour ce tour de l’Uturuncu et de la "Laguna Celeste". Ces pistes sont magnifiques, exigeantes et encore plus isolées qu'avant. De quoi proposer des variantes très techniques et physiques des circuits existants. Seul regret : une tempête de neige nous a bloqués à 5 640 m. Mais c’est confirmé, la piste la plus haute du monde est bien là !
7 mai 2011 - La Poderosa sur l'Uturuncu
La nouvelle Toyota Land Cruiser est arrivée ! Par contre, elle est déjá repartie : la Poderosa (en hommage à la moto du Che) se fait les roues sur le terrain, à la recherche de la piste la plus haute du monde, au pied de l'Uturuncu ("puma" en quechua), un volcan de 6 008 m bien caché dans le sud Lipez.
La mine de soufre au pied du volcan, récemment désaffectée, est accessible par une piste qui atteint les 5 700 m d'altitude. Le col entre ses deux sommets est annoncé à 5 750 m, mais Maurice est parti vérifier.
15 mars 2011 - Des couleurs plein les yeux
Le blanc est-il une couleur ? Difficile à dire sur le salar, qui n'est d'ailleurs pas si blanc que ça à la saison des pluies. Il se dissout en surface, reflète tout dans tous les sens. Et puis ce ciel d'un bleu insoutenable, c'est à vous faire oublier le bureau. Il contraste alternativement avec les montagnes fauves, les pistes grises, les lacs couleur de nacre, et les danseuses du carnaval d'Oruro, mais là, il y a trop de couleurs pour essayer des les résumer. Jetez plutôt un œil sur le diaporama du jour.
Départ aujourd'hui avec Pascal et Philippe, deux motards belges qui ont eu le courage de venir affronter la fin de la saison des pluies. C'est dommage, si vous étiez venu, vous auriez pu découvrir avec eux le Carnaval d'Oruro, puis le Salar d'Uyuni. Enfin, ça dépendra des conditions : aux dernières nouvelles, le Salar était recouvert de 40 cm d'eau suite à des pluies abondantes. On verra bien lundi si on peut le traverser à moto.
Le 4 x 4 devra probablement contourner le lac salé. C'est le baptême de la "Rapidisima", un Mitsubishi Montero qui nous suivra pour la première fois en tant que véhicule d'assistance. Isabel, qui vient renforcer l'équipe, a déjà prévu toute les réservations par mail, téléphone, radio, signaux de fumée, etc. Normalement, nous serons attendus à toutes les étapes…
26 février 2011 - Les sabots sont arrivés !
Hugo et Emilio ont découvert l'œuvre de Meca' System (www.mecasystem.fr) et se sont mis au travail pour équiper une première moitié de la flotte. Les autres sabots arriveront dans quelques semaines. Ils serviront à niveler progressivement les pistes boliviennes à coups de DR.
3 décembre 2010 - Véhicule d'assistance
Après six ans de bons et loyaux services sur les pistes boliviennes, notre Ford F-350 se destine maintenant à une préretraite bien méritée. Nous ne l’utiliserons plus comme véhicule d’accompagnement : il fera simplement un peu de transport sur bonnes routes, toujours pour Moto-Andina bien sûr !
Lui succèdent (car il est irremplaçable) deux 4 x 4 qui se partageront la lourde tâche de nous accompagner. Le premier, qui se trouve en ce moment à l’atelier en train de se faire équiper, sera opérationnel dans quelques jours. Les photos seront bientôt en ligne… Le second nous sera livré en mars…
30 novembre 2010 - Il nous reste des places !
Puisqu'il est maintenant officiel qu'une fois de plus, le Dakar n'osera pas s'aventurer en Bolivie, nous avons toute la place pour nous !
C'est le moment d'en profiter : un groupe est en train de se mettre en place pour profiter du carnaval d'Oruro au début du mois de mars. Oruro, ce n'est pas Rio, mais c'est l'Altiplano absolu, et son carnaval inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est un des quelques événements incontournables de l'année en Bolivie. Le raid se déroulera du 4 au 16 mars 2011. Si vous êtes intéressé, contactez-nous, et nous vous ferons parvenir le programme détaillé.
Pas question de se cantonner aux costumes andins pour autant : les motos sont là pour rouler, et elles auront de quoi faire jusqu'à l'arrivée à Cochabamba, à seulement 2 500 m d'altitude. Après les cols proches des 5 000 m qui bordent l'Altiplano, la perle de la Bolivie n'en paraîtra que plus accueillante.
1er octobre 2010 - Équipement
Meca' System (www.mecasystem.fr) est en train de fabriquer pour la flotte de Moto-Andina une série de sabots renforcés pour protéger les moteurs. Après avoir essayé (cassé, donc) plusieurs modèles, nous nous sommes rabattus sur du matériel exagérément solide, réalisé sur mesure. L'équipe de Meca'System est donc au travail pour nous aider à limiter les dégâts en cas de sortie de piste.
Pour vous donner une idée, voilà le modèle standard pour la version 400 du DR, une variante assez proche de la 650 que nous utilisons.
14 septembre 2010 - Nouvelle flotte !
Dire que la mécanique ne souffre pas sur les pistes boliviennes serait mentir !
Après quelques années de bons et loyaux services, il est temps pour les plus éprouvées de nos montures de prendre une retraite bien méritée. Quelques chutes, une ou deux immersions, 47 changements de gicleur (on les échange régulièrement à cause de l'altitude !), ça compte dans la vie d'une moto.
On ne change pas une équipe qui gagne, même au moment de renouveler le parc. Notre choix s'est porté sur la dernière version de ce grand classique du trail léger. Gros mono coupleux, hauteur moyenne, poids raisonnable, la 650 ne souffre pas du manque de motricité des plus petites cylindrées, mises à mal par l'altitude, et reste beaucoup plus maniable et rassurante que les gros trails "routiers".
La Suzuki DR reste un cheval de bataille remarquable : Blue Moon, la première monture du lot, reste fidèle au poste après 18 années de service ! Elle a fêté ses 300 000 km de service, dont quelques-uns sur une route goudronnée.